Je m'enfonçais aux tréfonds de la connerie humaine.
Ces deux types, cédant aux instincts les plus barbares de l'humanité, discourant sur la beauté artistique d'une scène de torture. Ma tête se mit à tourner et je ne saisissais plus que des bribes, " Ah, l'Afrique, ils sont les meilleurs, les plus cruels", "un mec on lui avait coupé les pieds, et on le forçait à marcher avec ses moignons", "Un tas d'Arabes et ils les avaient alignés et ils leurs coupaient la gorge", "Un site super avec des vidéos magnifiques!". Je les imaginais, haletant devant leur ordinateurs, la tête pleine de hurlements, trouvant dans les pires sadismes un organe sexuel délirant, un tentacule de haine purulent et sanglant. Oui, je les imaginais, les yeux fous, la sueur dégoulinant de leur cou et tâchant leur t-shirt, une bosse déformant leur jean. La nausée me prit, je voulais partir, je voulais hurler et leur gerber leur connerie à la gueule, eux qui profitaient des souffrances d'autres, masturbant leur violence et jouissant dans une giclée de sperme gluant. J'aurais voulu qu'ils souffrent comme ils regardaient d'autres souffrir, qu'ils se prennent à la gueule la laideur de leur existence.
En philo, on m'a appris que l'animal était inférieur à l'homme car il ne parlait pas.
Je me demande si ce n'est pas plutôt le contraire.
Ces deux types, cédant aux instincts les plus barbares de l'humanité, discourant sur la beauté artistique d'une scène de torture. Ma tête se mit à tourner et je ne saisissais plus que des bribes, " Ah, l'Afrique, ils sont les meilleurs, les plus cruels", "un mec on lui avait coupé les pieds, et on le forçait à marcher avec ses moignons", "Un tas d'Arabes et ils les avaient alignés et ils leurs coupaient la gorge", "Un site super avec des vidéos magnifiques!". Je les imaginais, haletant devant leur ordinateurs, la tête pleine de hurlements, trouvant dans les pires sadismes un organe sexuel délirant, un tentacule de haine purulent et sanglant. Oui, je les imaginais, les yeux fous, la sueur dégoulinant de leur cou et tâchant leur t-shirt, une bosse déformant leur jean. La nausée me prit, je voulais partir, je voulais hurler et leur gerber leur connerie à la gueule, eux qui profitaient des souffrances d'autres, masturbant leur violence et jouissant dans une giclée de sperme gluant. J'aurais voulu qu'ils souffrent comme ils regardaient d'autres souffrir, qu'ils se prennent à la gueule la laideur de leur existence.
En philo, on m'a appris que l'animal était inférieur à l'homme car il ne parlait pas.
Je me demande si ce n'est pas plutôt le contraire.
Heureusement, tout le monde n'es pas si ouvertement "animal", si pervers (=qui tire du bien de ce qui est "mal")... Le dédain pacifique est à mon avis le seul moyen de traiter ce genre de personnes lorsque l'on est pas psychanalyste...
Et puis je me permet de trouver qu'on t'apprend n'importe quoi en philo ! ^^